Bientôt vous recevrez un bulletin spécial sur ce sujet, mais il nous paraît essentiel de revenir sur la situation tendue avec la communauté de communes, ne serait-ce que pour démonter les affirmations mensongères de certains illibériens qui parce qu'ils sont en campagne ne jurent que par la commune voisine, mais aussi pour amener des précisions à celles et ceux qui pourraient croire que c'est un problème d'humeur, d'égo ou de personne.
Si la ville d’Elne n’a aujourd’hui plus de vice-président, et si notre maire a été démis de cette fonction, c’est parce qu'il a défendu avec conviction les intérêts de notre commune depuis juillet 2020. Il aurait pu choisir de préserver une position confortable, encaisser 570 € d'indemnités et accepter passivement les décisions prises y compris celles qui oublient ou maltraitent notre ville. Avec d'autres conseillers communautaires illibériens, il a fait un autre choix . Comme cela a toujours été le cas depuis 2001, celui de se battre, de lutter, de résister pour défendre Elne. Souvenons nous la non fermeture de la perception, de La Poste ou de classes dans nos écoles et avec qu'elle pugnacité nous avons obtenu l'ouverture du centre municipal de santé... Aujourd'hui c'est à la communauté de communes, qu'avec lui, nous nous battons pour que notre ville obtienne sa juste part, que cela soit en matière d’investissements ou de services.
Face à trois ans de refus, notre seule solution pour susciter un débat a été de suspendre notre participation aux réunions pendant plusieurs mois.
La réponse a été une exclusion, décision autoritaire qui, selon nous, menace d’aggraver une fracture déjà bien entamée alors que nous souhaitons rester. Jamais le Président de la communauté de communes n’a cherché la moindre conciliation. Antoine Parra s’avère incapable de régler un problème politique (au sens noble du terme) autrement que par de l’autoritarisme, quitte à mettre la CCACVI en danger. Cependant, il n’est pas trop tard pour renouer le dialogue, à condition que la commune d’Elne soit respectée, notamment par l’attribution d’une vice-présidence à Nicolas Garcia désigné par le conseil municipal de la commune d'Elne et non par un élu extérieur, même s’il s’agit du président de la communauté de communes. Donner cette vice-présidence à un autre illibérien qui ne serait légitime serait un coup à la libre administration des communes une ligne rouge qu'il ne faut pas franchir. Ce serait unique dans le département.
Dans cette affaire notre maire et les conseillers communautaires illibériens subissent eux n'ont aucune possibilité de décider. Le caractère des uns et des autres n'a rien à voir, d'un côté un président de communauté qui a le pouvoir de décider et d'un autre des élus d'Elne qui n'en ont aucun. On ne peut donc pas renvoyer les deux camps dos à dos!
Comentarios