Le confinement nous permet de sortir une heure, seul et à un kilomètre de la maison. Il est aussi permis d'aller faire quelques courses. A cette occasion on peut voir la ville comme on ne l'a jamais vu, on remarque la présence, voir le retour des oiseaux et des abeilles, les arbres en fleurs. L'herbe, moins intoxiquée par les gaz d'échappement des voitures, revient en force sur nos remparts et sur le bord des rues habituellement très empruntées par les automobilistes. La nature reprend ses droits. Notre Hôtel de Ville est fermée, ici un portail décoré comme pour un anniversaire où on ne peut se rendre, là deux maisons empêchées d'habitants. Les agents de ville qui désinfectent les rues de la ville haute. Un peu plus loin on joue aux quatre coins en attendant son pain, et soudain un cours de tennis improvisée. Enfin, des rues où, même si on ne peut pas dire qu'il n'y a pas un chat, on ne croise personne. Mais qu'Elne est belle même sous confinement!
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